L'auteur
Olivier Sillig, né à Lausanne en 1951, successivement psychologue, informaticien, peintre, cinéaste et écrivain, est avant tout romancier. Toujours en bordure de genre, ses romans vont de la science-fiction aux récits historiques, en passant par le fantastique, le kafkaïen et le roman policier. Un éclectisme qu’il revendique.
Éléments de bibliographie
- Bzjeurd ,L’Atalante,1995
- La Marche du loup,Encre Fraîche,2004
- Je dis tue à tous ceux que j’aime,Encre Fraîche,2005
- Deux bons bougres,Encre Fraîche,2006
- Lyon, simple filature,Encre Fraîche,2008Prix Bibliomedia 2009
- La cire perdue,Bernard Campiche Editeur,2009
Le livre
On est en 1492, l’Amérique vient d’être découverte, mais le troupeau d’enfants sur lequel s’ouvre le récit ne le saura jamais. Réfugiés dans les cendres d’un village en ruines, ils sont déjà bleus et ne vivront pas au-delà du premier chapitre. Seul Tiécelin, sept ans, sera sauvé. Emmené par Hardouin, un vieil homme qui fait métier d’exhiber de foire en foire un hermaphrodite conservé dans l’alcool, «la Chose». La Cire perdue est un vrai roman picaresque, avec succès, déboires, rebondissements. À la paire improbable du vieillard et du gamin vient s’agglutiner tout un cortège de fous : une enfant aveugle, un idiot, une travestie rescapée des délires de Gilles de Rais, et même une tortue. Le récit suit l’errance de la petite troupe en des temps déraisonnables. Les récits enchâssés enrichissent le fil principal et témoignent de la démesure de l’époque.
ISBN
PRIX :
Les romans qui l'ont marqué
- Les Hommes contre
- Un caprice de la nature
- La Fête au Bouc
- Les Ritals
- De sang-froid